Allez encore un petit effort……..

peu importe la manière dont vous analysez la situation du champion désigné de la droite et du centre il y a un problème de crédibilité. Le risque est grand qu’aucun candidat de la droite soit présent au deuxième tour de la présidentielle. On ne peut se réjouir de cette situation. Il n’y a plus qu’une issue monsieur Fillon il faut vous retirer.

Campagnes médiatiques ou pas, les faits parlent d’eux même. Le masque est tombé et pour les citoyens qui l’ont soutenu il y a faute. L’intérêt personnel a été placé au-dessus de l’intérêt général par une personne qui s’est attribué un rôle de recours toutes ses années durant. Prêcher la rigueur, demander des sacrifices, se présenter comme un homme intègre devient difficilement crédible pour cet homme qui a simplement trahit la confiance qui avait été placée en lui. Mais regardons nous dans le miroir, nous n’avons pas été assez curieux.

Il n’y pas d’alternative pour sortir de ce drame qui frappe la droite. Le bilan Fillon devra être porté par celui ou celle qui sera adoubé et cela ne sera pas facile. Ce bilan catastrophique pour ceux qui se voyaient déjà en haut de l’affiche est une marque au fer rouge sur le projet de cette droite maintenant à terre.

Et puis il y la presse étrangère. De toute l’Europe les éditorialistes dressent une image peu flatteuse de notre pays. La cassure entre la classe politique et les électeurs français ne peut plus être ignorée tellement elle est voyante. La corruption est montrée du doigt La France ne serait qu’un pays du sud de l’Europe du point vue de la morale. Qu’elle descente en enfer pour le pays de la révolution. Et puis il y a ce doute sur les électeurs français qui ne seraient pas capables de passer à autre chose. Diagnostique terrible qui fait mal surtout à tous ceux qui ont choisi de vivre hors de France. La gangrène est là et il n’a pas de remède en vue.

Le mal est fait. François Fillon doit partir. La conclusion est chaque jour de plus en plus évidente : le candidat Fillon n’est plus qualifié pour la charge de président de la République.